L'harmonie Sociale grâce à la réconcialiation

En 2023, les chiffres nous portent à croire que la réconciliation doit s'opérer non pas envers les détenus, mais envers l'administration pénitentiaire.

De quels chiffres parle-t-on ?
75 000 détenus en France, un record dans l'histoire du pays ?
50 % des procès sont des parutions immédiates qui durent en moyenne 29 mins, où les magistrats explique que pour incarcérer il n'y a pas besoin de preuve, alors que pour laisser en liberté, il faut des preuves... En somme, les juges confessent qu'ils découvrent les dossiers au cours de ces 29 mins et qu'ils incarcèrent 3 personnes sur 4 par simplicité administratives et par peur de se faire réprimander par le parquet.
La moitié des 75 000 détenus à ce jour le sont à l'issue de ces parutions immédiates.
Oui, voilà des chiffres qui en disent long, nous ne parlons pas des 35 condamnations dénoncées par l'observatoire international des prisons qui explique que la cours européenne des droits de l'homme à infligé à notre institution pénitentiaire pour manquements de respect des droits des détenus.

Voilà une rencontre qui s'annonce animée pour cette soirée de la réconciliation !

Parce que le festival du héros silencieux n'accuse personne en particulier, il dénonce précisément les dysfonctionnements et encense les personnes qui s'engagent pour les corriger.

Association de bienfaiteurs :

3 % de récidives contre 75 %
C'est le score de cette association d'anciens détenus contre celui des autres services sociaux et associations chez les sortants de prison moins de 30 ans.

Ces inventeurs, Gilles et Luis offrent pour nos villes et à nos campagnes de nouvelles solutions pour éviter toutes les victimes de la petite et la grande délinquance et leur rendre l'harmonie sociale.

Ce sont deux films, l'un.
"Association de bienfaiteurs" (23 minutes) qui se passe en Corrèze, réalisée et produit par Chris Nahon, réalisateur d'"un si grand soleil",

Portes ouverte :
"Portes ouvertes" (40 minutes), réalisé et produit par Lorie, régisseuse adjointe pour "Un si grand soleil" qui nous ouvre cette voie de la réconciliation.

Ici, la prison est une ville dans laquelle les prisonniers circulent comme ils le souhaitent et développent leur propre entreprise commerciale et gère la politique de la ville.

Une prison révolutionnaire avec des résultats tout autant révolutionnaire.

Le synopsis : Punta de Rieles, Uruguay. Une prison et ses barbelés. Des gardiens et leurs miradors. Des prisonniers qui purgent leur peine. Mais une prison d’hommes debout. En tout cas reconnus comme des humains. Sous l’impulsion d’un directeur visionnaire – qui s’est battu pour faire vivre ce projet un peu fou – c’est eux qui ont tout fait et qui font tout fonctionner : l’épicerie, les potagers, la briqueterie, la scierie, le salon de coiffure ou de tatouage. L’air et le soleil en plus. Pas le paradis, non. Mais un lieu digne. Et un document coup de poing, réalisé au cordeau. Avec une bienveillance sans barreaux.

Axe du film : Amis dans la vie, c’est notre intérêt commun pour les questions liées à la justice sociale qui a motivé ce projet. Les constats d’échec du fonctionnement carcéral actuel ont nourri nos discussions. La volonté première était de porter à l’écran un lieu qui fonctionne différemment et porte en lui des valeurs qui nous correspondent. La rencontre avec la prison de "Punta de Rieles" et les personnes qui la façonnent a fait émerger en nous la conviction qu’un autre modèle carcéral est possible. Cet établissement propose une alternative concrète et effective aux prisons traditionnelles. Gérer la surpopulation carcérale est le plus souvent l’enjeu principal de ces dernières. Les directions pénitentiaires

Chris Nahon
Réalisateur Producteur

Quand l'expérience transcende la théorie

Chris Nahon, Co-créateur du festival du héros silencieux et du Festival Montpellier 2030, s'engage auprès de l'association Concienta pour défendre une solution malheureusement hors la loi, mais qui parvient comme aucune autre à ce jour à réduire au quasi néant les problèmes de récidives et donc de sécurité dans nos sociétés.

Ce film, dans le cadre de Montpellier 2030 et du Héros Silencieux, vient ici offrir un horizon positif à notre ville de demain en fournissant un travail aux sortants de prison qui va soutenir 24h sur 24 les autres sortant de prison. Ils sont selon eux les seuls à vraiment comprendre ce qu'il se passe dans la tête d'un ancien détenu.

Voilà une solution que Chris Nahon vient défendre auprès du grand public et de l'administration pénitentiaire pour que chacun révise son regard sur ces anciens détenus qui apportent par leur seul engagement une véritable solution à ce fléau.

Ce film est une ode à l'engagement et sa projection sera suivie d'une mise en action du public.
Il propose d'accompagner les candidats à l'engagement tout au long de l'année vers l'aboutissement de leur propre projet.

Lorie Guilbert
Journaliste
Réalisatrice
Productrice

LA PRISON UNE VÉRITABLE PRÉPARATION A LA RÉHABILITATION. 

LEs réalisateurs rencontrent le directeur de la prison la plus original du pays sinon du monde, un lieu où tout se passe comme à l'extérieur.
Dans cette prison, les détenues peuvent travailler, monter leur entreprise, ouvrir une pizzeria, une société de construction de maisons, une radio etc...


Ils sont partis de Montpellier pour l'Uruguay documenter cette incroyable initiative :
Wilson parcourt son atelier avec une tablette sur laquelle il consulte les derniers messages de ses clients. Une commande de 10 sandwichs au poulet vient d'entrer dans la confiserie "La Nueva". Dans la scierie, tous les ouvriers travaillent sans quitter le bois des yeux. 
C'est ce qui se passe dans toute routine de travail, mais ce qui change, c'est son contexte : ce sont des entreprises et des industries qui sont à l'intérieur des prisons. C'est le modèle que l'Uruguay a lancé en 2010 pour réduire la violence dans les pénitenciers et parvenir à une réinsertion des détenus avec des opportunités afin qu'ils ne commettent plus de crimes.

Punta de Rieles est ce qu'on peut appeler une "prison municipale": les prisonniers se promènent librement dans la propriété et travaillent dans ses 52 magasins et entreprises. Il y a d'un salon de tatouage à un restaurant. Le complexe pénitentiaire "Santiago Vázquez", connu sous le nom de COMCAR , est la plus grande prison d'Uruguay. Il y a là un Pôle Industriel où travaillent 400 détenus.

Gilles Martin
Créateur de Concienta

Gilles Martin, après 8 ans d’incarcération, pour détention d’explosifs et braquages de fourgons blindés, opère un virage à 180°. Il dédie sa vie à la lutte contre la récidive, et invente une méthode qui ramène les chiffres de la récidive de 75% à moins de 10% chez les moins de 30 ans.

Après plus de 20 ans de pratique silencieuse, Il officialise sa démarche et monte une association loi 1901 qui emploie au sein de son association et trouve des emplois dans des entreprises pour les sortants de prison. Il est des rares sinon le seul à aider les plus jeunes à déjouer le fléau de la récidive jusqu’à leur réinsertion, et ce avec un taux de réussite inédit. 

Malheureusement, la loi, et de fait les institutions, refusent de les considérer autrement que des détenues qui s’associent pour aider d’autres détenues. 

À leurs yeux, ils restent une association de malfaiteurs.

Gilles ne lâche rien, décidé à faire profiter le monde de sa découverte, il continue, au péril de sa liberté, de sauver les sortants de prison.

Ce documentaire illustre son combat avec les défis qu’il doit surmonter.

Marie Ange
Présidente de concienta

Enlevée par son père en cavale à l’âge de 4 ans, orpheline avec ses deux frères, elle aurait aimé que son père ait pu ou su s’insérer.
Elle croit en la Pair-Aidance (le partage de l’expérience vécue par ceux qui s'en sont sortis) comme outil d’insertion, car beaucoup de personnes placées sous main de justice ne font confiance qu’à ceux qui ont vécu le même parcours.
Elle s'est engagée dans l’économie sociale et solidaire depuis de nombreuses années aux services des plus précaires et en difficulté socioprofessionnelle.

Luis Parodi
Ancien directeur de la prison de Punta rieles

"Ici, la punition est la captivité, vivre enfermé dans les murs d'une prison et rien de plus", explique Parodi. "La prison ne devrait servir qu'a rendre sa dignité à la justice", ajoute Rolando Arbesún, prédécesseur de Parodi au poste par affectation ministérielle et architecte, avec l'actuel directeur, du tournant qu'a connu le centre pénitentiaire à partir de fin 2012. Arbesún , coordinateur actuel de la zone métropolitaine de l'  INR (Institut national de réhabilitation) , a été le premier civil responsable d'une prison en Uruguay lorsqu'il a pris la direction de Punta de Rieles et est le principal promoteur de la "proposition de travail" innovante dans cette prison uruguayenne exceptionnelle.

La transformation de cette prison n'a pas été une tâche facile. "Cette manière d'appréhender la gestion d'une prison heurtait de plein fouet la conception de la police pénitentiaire qui devait opérer le changement", rappelle Arbesún. Une réalité qui, ajoutée à la corruption de certains agents, a entraîné l'expulsion de 25 policiers qui opéraient à Punta de Rieles.

Enfin, Arbesún et Parodi, qui était à l'époque directeur adjoint de la prison, ont décidé que la gestion interne de la prison reviendrait exclusivement aux opérateurs civils et ont limité le rôle de la police aux tâches de contrôle des entrées et sorties, et aux questions administratives et de gestion liées aux juridictions et au contrôle du respect des procédures. La vérité, reprend Parodi, est que le système ne peut pas bien fonctionner si "ceux qui vous détiennent ou utilisent la force pour vous réduire sont ceux qui doivent prendre soin de vous en prison".

Punta de Rieles est également pionnière en termes de liberté de mouvement et de communication pour ses détenus, qui se déplacent sans restriction d'un endroit à l'autre de l'enceinte et peuvent utiliser leur propre téléphone portable. De plus, 80% de ses détenus dorment dans des cellules qui restent ouvertes 24h/24.

Questions pour une rencontre.

  • Quand avez-vous décidé de vous engager pour le bien commun ?
  • Comment passe t'on de l'envie "que les choses changent" à agir "pour que les choses changent" ?
  • Quel est votre bilan personnel depuis ?
  • Qu'avez-vous essayé d'apporter à votre public en réalisant ce documentaire, en créant l'association WayCup avec le média Le Projecteur Solidaire et le festival du Héros ?
  • Faire du cinéma indépendant ça se passe comment de nos jours ? Peut-on vivre de ses contenus sur YouTube ? Pouvez-vous nous décrire votre méthode ?
  • Comment situez-vous votre richesse ?
  • 45 minutes d'échange avec le public avec les invités

Contacts

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Nîmes

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